03 nov 2020

Frais hospitaliers : il faut anticiper !

Quand on est en bonne santé, on a tendance à ne pas percevoir l’importance de se prémunir contre des frais médicaux qui pourraient, à terme, impacter notre sécurité financière.

Les différents baromètres de DKV font chaque année ce constat : entre optimisme et vision à court terme, certains Belges, surtout les plus jeunes, attendent souvent qu’une maladie soit avérée ou qu’un accident arrive pour s’en préoccuper. Il est alors généralement trop tard pour une couverture optimale, notamment au niveau de la prise en charge des frais hospitaliers.

 

Les frais hospitaliers, de plus en plus élevés

La hausse des frais hospitaliers est une préoccupation importante : 75 % des Belges[1] interrogés par DKV sont conscients que l’intervention financière de l’État dans les soins de santé va diminuer à l’avenir et s’attendent donc à un impact accru des soins de santé sur le budget du ménage, en ce compris des frais d'hospitalisation. 

La dernière étude Health Prospect ING montre aussi que les dépenses liées aux soins pour une hospitalisation classique en Belgique (29 %) sont particulièrement élevées par rapport à la moyenne européenne (25,4%).

Dans ce contexte, la souscription d’une assurance hospitalisation est devenue une nécessité incontournable pour aborder en toute sérénité le passage dans un hôpital pour une opération, une maladie ou encore un accouchement.

 

Des frais supplémentaires à prendre en compte

Si le prix d’une journée d'hospitalisation est un montant forfaitaire, des coûts supplémentaires peuvent sérieusement alourdir la facture. En dehors des frais hospitaliers remboursés par la sécurité sociale, il faut souvent payer d’autres dépenses.

Le prix de la journée d’hospitalisation est un montant forfaitaire qui couvre :

Quelques exemples de suppléments non couverts :

  • les frais du séjour (par exemple, l’infrastructure mise à disposition)
  • les soins à l’hôpital à l’exception :
    • des médicaments
    • des prestations techniques
    • des honoraires du médecin
  • un supplément de chambre si on opte pour une chambre individuelle ;
  • un supplément d’honoraires ;
  • des frais de pharmacie ;
  • le prix de prestations techniques, comme le coût d’une prothèse

 

Combien coûte une hospitalisation ?

Un accouchement, les maladies chroniques ou encore le cancer représentent différentes étapes de la vie où des frais hospitaliers spécifiques peuvent fragiliser un budget familial.

À titre d’exemple :

  • Hélène* souffre d’une hernie et doit porter une prothèse discale cervicale. A la suite de l’intervention, elle a séjourné 6 nuitées en chambre double et a pu rentrer chez elle après s’être correctement rétablie. Après intervention de la mutuelle, elle doit encore payer € 2 814.
  • Gabriel* souffre d’insuffisance cardiaque et a subi un pontage coronarien assisté par robotique. Il a pu regagner son domicile après 8 jours d’hospitalisation. Après intervention de la mutuelle, il doit encore payer € 2 092

Par ailleurs, l’un des grands enjeux de l’anticipation des soins de santé se situe aussi au niveau du risque, au fil de la vie, pour une famille d’être exposée potentiellement à des maladies graves : la leucémie, la maladie de Parkinson, la maladie de Crohn, la maladie d'Alzheimer, le SIDA, le diabète, la sclérose en plaques… À ce niveau, l’espoir d’un patient est évidemment de bénéficier de la meilleure prise en charge possible pour l’opération ou l’hospitalisation… mais aussi, avant et après, pour les soins inhérents à ce type de pathologie.

Bon à savoir : dans le cadre de ses assurances hospitalisation, DKV peut intervenir, toute l’année, hors hospitalisation, jusqu’à 80 % des frais médicaux après intervention de la mutuelle pour une trentaine de maladies graves.

 

La durée de l’hospitalisation : un impact décisif sur les coûts

Lorsqu’on évoque les frais d’hospitalisation, le premier réflexe est souvent de se pencher sur le prix des soins et pas toujours sur le temps que l’on va rester à l’hôpital. Même si la tendance est de permettre au patient de quitter l’établissement de plus en plus vite, il reste des périodes de soins incompressibles. Elles ont un impact direct sur le portefeuille.

Le dernier baromètre des mutualités chrétiennes montre ainsi que : 19 % des lits aigus, c’est-à-dire des lits destinés à des séjours courts, sont occupés par des patients hospitalisés pendant plus de 30 jours et 27 % de ces lits par des patients hospitalisés pendant plus de 20 jours.

Dans ce contexte, un autre chiffre ne doit pas être occulté : les lits aigus sont occupés dans 15 % des cas par des patients ré-hospitalisés dans les 30 jours.

 

Le coût du matériel hospitalier, trop souvent sous-évalué

À la suite d’un accident de voiture, de ski ou domestique, certaines interventions plus lourdes nécessitent la pose de prothèses ou d’appareillages temporaires de rééducation. Ces moyens techniques ou technologiques représentent souvent des coûts élevés pour le patient. Des frais qui s’ajoutent bien souvent à une immobilisation temporaire avec une perte de revenus.

Dans ce contexte, mieux maîtriser les coûts inhérents à ce type d’incident peut être rassurant. Il est important de pouvoir se reposer sur une prise en charge des produits pharmaceutiques, des prothèses médicales, des adjuvants médicaux, des membres artificiels, des pansements et du matériel médical non remboursés par la sécurité sociale.

Dans une enquête de novembre 2018, la mutuelle Solidaris constate aussi des différences importantes au niveau de la facture de matériel allant du simple au double d’un hôpital à l’autre. Si l’on prend l’exemple du placement d’une prothèse de genou, le patient devra payer la somme de 827 € en moyenne, dont 557 € juste pour le matériel, soit 2/3 de la facture restant à sa charge : 386 € dans l’hôpital le moins cher contre 726 € dans l’hôpital le plus cher.

 

Anticiper les frais hospitaliers avec une couverture rassurante

Dans ce contexte où les frais hospitaliers peuvent déboucher sur de mauvaises surprises et mettre en péril le budget des ménages, l’attentisme n’est pas de mise : l’heure est au contraire à l’anticipation.

Une couverture soins de santé optimale comprend notamment :

  • Une assurance hospitalisation : pour le remboursement des frais d’hospitalisation non couverts par la sécurité sociale (comme les suppléments d’honoraires et de chambre liés à un séjour en chambre individuelle, par exemple), le remboursement des frais médicaux 30 jours avant et 90 jours après l’hospitalisation et la couverture des frais liés aux maladies graves, durant toute l’année, même sans hospitalisation.
  • Une assurance frais ambulatoires : pour la prise en charge de vos frais médicaux, hors période d'hospitalisation (comme une échographie, l’achat de médicaments ou une visite chez un spécialiste).

 

DKV a une large gamme d’assurances pour répondre à tous vos besoins en matière de soins de santé, même si ceux-ci évoluent au cours de votre vie. Retrouvez toutes nos assurances sur dkv.be ou renseignez-vous auprès de votre intermédiaire en assurance.

 

*Prénoms d’emprunt


[1] Source : Baromètre DKV 2017