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Baromètre DKV 2019 - Les assurances soins de santé sont moins évoquées en famille que le sexe et la drogue

Les assurances soins de santé sont moins évoquées en famille que le sexe et la drogue

Bien que la santé soit la priorité numéro 1 des Belges, les assurances soins de santé sont le deuxième sujet le moins abordé entre parents et enfants ; pourtant, 1 Millennial sur 3 fait avant tout confiance à ses parents pour ces questions

Baromètre DKV 2019 - Les assurances soins de santé sont moins évoquées en famille que le sexe et la drogue

Bruxelles, le 1er février 2020 - DKV publie aujourd’hui les résultats de son baromètre annuel. Dans cette édition, l’assureur s’est penché sur les Millennials : quelle relation entretiennent-ils avec leurs parents en matière de soins de santé ? Leurs priorités, connaissances et comportement sont-ils tellement différents ?

La santé, prioritaire pour tous… et pourtant, le sujet des assurances est peu abordé en famille.

Lorsqu’ils sont interrogés sur les facteurs assurant leur tranquillité d’esprit, les Belges – toutes générations confondues – sont unanimes : la santé est leur priorité numéro 1, avant leur sécurité financière ou leur équilibre vie privée et vie professionnelle. C’est ainsi le cas pour 94% des Millennials (18-34 ans) et 99% des parents.

Toutefois, il ressort du baromètre que les assurances soins de santé sont, après les questions d’héritage, le sujet le moins discuté entre les jeunes et leurs parents. Selon les parents, même la drogue et le sexe sont davantage abordés à table. Plutôt surprenant quand on sait qu’un 1 Millennial sur 3 fait avant tout confiance et se réfère à ses parents pour les questions d’assurances et de soins de santé.

Le fait que les assurances soins de santé soient peu abordées en famille explique sans doute pourquoi les parents ne semblent pas connaitre les choix et priorités de leurs enfants en la matière. Seuls 3 parents sur 10 pensent que leur enfant a déjà annulé une visite chez le médecin généraliste et le dentiste pour des raisons d’argent ou par manque de temps. La réalité est toute autre : près de 7 Millennials sur 10 admettent l’avoir déjà fait. Par ailleurs, 1 Millennial sur 4 déclare préférer reporter une visite chez le dentiste pour pouvoir se payer des vacances. Un choix que peu de parents (1 sur 10) conçoivent de la part de leur progéniture.

Divergences de générations : priorités et comportements des Millennials et leurs parents

Il ressort du baromètre que, bien que la santé soit le sujet le plus important pour les parents et leurs enfants, leurs priorités, connaissances et comportements diffèrent sous de nombreux aspects.

En ce qui concerne leurs priorités, on observe un certain laisser-aller chez les Millennials :

  • Pour 6 sur 10 d’entre eux, la souscription d’une assurance soins de santé n’est pas une priorité;
  • Ils sont même 9 sur 10 à n’envisager de souscrire une assurance soins de santé que lorsqu’ils auront un souci ;
  • Et plus de 3 sur 10 avouent attendre que « quelqu’un y pense à leur place ».

Alors que plus de 9 parents sur 10 s’inquiètent davantage des dépenses en matière de soins de santé, les Millennials accordent plus d’importance à leur équilibre vie privée et vie professionnelle.

En ce qui concerne leurs comportements en matière de visite chez le médecin, on observe que les 18-34 ans, lorsqu’ils annulent une visite chez le généraliste, le spécialiste ou le dentiste, invoquent le plus souvent la même raison: le manque de temps. Le coût des consultations n’arrive qu’en troisième position, après également la difficulté de fixer un rendez-vous.

Un comportement que les parents suivent en partie puisque le manque de temps est également la première justification qu’ils avancent lorsqu’ils annulent une visite chez le généraliste. En revanche, contrairement à leurs enfants, les parents annulent avant tout leurs rendez-vous chez le spécialiste et le dentiste pour des raisons d’argent.

En ce qui concerne leurs préoccupations, les Millennials sont 6 sur 10 à craindre une diminution de la part prise en charge par l’Etat dans le remboursement de leurs soins de santé ; une préoccupation que plus de 7 parents sur 10 partagent. Cependant, les parents sous-estiment l’intérêt que leurs enfants y accordent : ils sont seulement 4 sur 10 à penser que leurs enfants craignent que la contribution du gouvernement dans les soins de santé ne diminue.  

Le système belge des soins de santé complexe… pour tous

Enfin, en ce qui concerne leurs connaissances du système de soins de santé, on relève que 4 Belges sur 10 jugent celui-ci complexe. Une constatation qui revient pour la troisième édition consécutive, mais pour laquelle on observe une nette augmentation chez les 18-34 ans: alors qu’ils étaient 1 sur 3 en 2018 à avouer leur méconnaissance du système, ils sont maintenant 1 sur 2.

Il s’avère également que seulement 1 Belge sur 4 comprend clairement la différence de tarifs entre les médecins conventionnés et non-conventionnés. En outre, seuls 4 Belges sur 10 savent à l’avance si leur médecin est conventionné ou non.  Paradoxal, quand on sait que le prix des consultations est un facteur clé dans la décision de prendre ou annuler un rendez-vous médical.

Plus de 1 jeune sur 2 (18-24 ans) indique qu’il ne sait pas ce qui est remboursé par la sécurité sociale lors d’une visite chez le généraliste. Si les parents (près de 6 sur 10 chez les 55-64 ans) pensent être mieux renseignés, on remarque que plus de 1 Belge sur deux, peu importe l’âge, ne sait pas ce qui est réellement remboursé par la sécurité sociale lors d’une visite chez le généraliste.

« Il est frappant de constater que, bien que la santé soit la préoccupation numéro 1 des Belges, les assurances permettant de la protéger sont un sujet qui revient très peu autour de la table. C’est d’autant plus surprenant que les parents sont vus par les Millennials comme la principale source d’information sur ces sujets. On remarque également que les Belges, de manière générale, ne sont pas bien informés en matière de soins de santé, notamment en matière de remboursement. DKV, en tant que leader sur le marché, prend des actions pour informer davantage les Belges en matière d’assurances, notamment via la création de vidéos éducatives ou d’articles explicatifs adaptés en fonction de son cycle de vie[2]», déclare Birgit Hannes, Chief Commercial Officer de DKV.

  

[1] Les statistiques mentionnées sont issues de l’enquête réalisée pour DKV par Ipsos du 02/08/19

au 14/08/19, auprès d’un échantillon représentatif de 1.027 Belges.

[2] L’initiative « Cycles de vie » vise à sensibiliser les Belges sur la nécessité d’être bien assuré au cours de chaque étape importante de la vie. Plus d’informations sur : www.dkv.be