03 oct 2023

Comment prévenir les troubles musculosquelletiques (TMS) ?

Votre travail vous impose une position assise derrière un bureau ? Vous pourriez être victime de troubles musculosquelettiques (TMS) et cet article pourrait vous intéresser ! Mais qu’entend-on exactement par TMS ? Comment déceler l’apparition de ce type de trouble ? Et, surtout, quels sont les bons gestes à adopter pour éviter leur apparition ? Tour d’horizon de la question !

Les troubles musculosquelettiques : de quoi s’agit-il ?

Les troubles musculosquelettiques trouvent très souvent leur origine dans le milieu professionnel et font référence, selon l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail, à « des affections de l'appareil locomoteur du corps, imputables à un travail lourd ou répétitif ou imputables au fait de devoir rester trop longtemps dans la même position assise ou debout »[1]. Ces affections se manifestent sous forme de « gênes situées au niveau du système musculosquelettique. Elles comprennent, entre autres, les douleurs au bas du dos, les douleurs dans le cou et l’arthrose »[2]. Des gênes qui, au fil du temps, peuvent malheureusement devenir chroniques et invalider fortement la vie professionnelle mais aussi personnelle des patients. Si ces troubles ne sont pas graves en eux-mêmes, ils peuvent, lorsqu’ils sont négligés, provoquer d’autres pathologies et finir par empêcher le patient de travailler ou de continuer à bouger normalement.

Une situation que vivaient déjà de près ou de loin une bonne moitié de la population belge. En 2021, environ 52 % des Belges souffraient de douleurs dorsales, 56 de douleurs dans les membres supérieurs et 36 dans les membres inférieurs[3]. Un constat qui ne cesse de s’aggraver en raison de l’instauration du télétravail et du travail hybride, obligeant bon nombre de personnes à passer leurs journées assises le plus souvent dans de très mauvaises positions, par exemple, derrière une table de cuisine trop haute ou sur un siège de salon trop bas, bref, dans un environnement inadapté à la pratique de leur métier dans des conditions optimales.

Si l’environnement professionnel est très souvent pointé du doigt comme étant à l’origine des TMS, c’est parce qu’énormément de situations de travail surchargent ou surutilisent constamment les mêmes régions du corps. Une position assise prolongée, des mouvements répétitifs, le maintien d’une mauvaise posture, des gestes complexes à effectuer… C’est l’entièreté du corps qui souffre.

Quels sont les symptômes des troubles musculosquelettiques ?

Les troubles musculosquelettiques sont très courants et regroupent un ensemble de pathologies bien connues : les tendinites, le syndrome du canal carpien, les épicondylites au coude, les lombalgies, etc.

Les principaux symptômes peuvent passer inaperçus et c’est exactement pour cela que les TMS ont tendance à être largement négligés. Douleurs, lourdeurs articulaires, fatigue, fourmillements, perte de sensibilité… Une série de symptômes qui peuvent se manifester de manière diffuse et qui n’aident pas toujours à comprendre la source physique du problème.

En revanche, si vous êtes touché par une douleur caractéristique et chronique dans une partie du corps affectant vos articulations, vos nerfs ou vos muscles, il est fort probable qu’un diagnostic de TMS soit posé rapidement. Et c’est une bonne nouvelle ! Car les TMS se caractérisent généralement par un développement très progressif : une légère douleur accompagnant certains mouvements de temps en temps jusqu’à une douleur lancinante et permanente même au repos, vous empêchant de continuer à vivre normalement.

Plus le diagnostic est posé tard, plus il sera compliqué d’agir rapidement et de manière efficace sur la zone à traiter.

Suis-je une personne à risque ?

Il est assez rare de pouvoir pointer un élément isolé qui serait l’unique cause d’un trouble musculosquelettique. C’est généralement la combinaison de plusieurs facteurs de risque qui déclenche, in fine, l’apparition du trouble.

Quatre types de facteurs peuvent être pointés[4] :

  • Les facteurs biomécaniques, c’est-à-dire tout ce qui touche à la posture, l’activité, etc. Êtes-vous souvent assis ? Devez-vous réaliser des tâches répétitives ? Faites-vous des gestes qui sollicitent énormément vos articulations ?
  • Les facteurs environnementaux, à savoir les points spécifiques liés à l’environnement de travail. Devez-vous travailler avec des machines provoquant des vibrations ou des chocs ? Votre lieu de travail est-il très chaud ou très froid ?
  • Les facteurs organisationnels qui sous-entendent une organisation quotidienne spécifique du travail à effectuer. Avez-vous des horaires changeants qui ne vous permettent pas d’avoir des cycles de sommeil réguliers ? Faites-vous assez de pauses ?
  • Les facteurs individuels, c’est-à-dire l’âge, le genre, la condition physique, etc. Avez-vous plus de 50 ans ? Êtes-vous encore en mesure de pratiquer une activité physique régulière ?

En définitive, chaque situation est à analyser au cas par cas. Mais les études montrent tout de même que les hommes sont généralement plus touchés que les femmes. Les TMS apparaissent plus rapidement aussi chez les personnes plus âgées, à partir de 65 ans, et sédentaires[5].

De bonnes habitudes à instaurer au quotidien pour prévenir les TMS

Notre corps est notre principal outil de travail. Alors adopter de bons gestes, c’est prendre soin de sa santé et éviter au maximum l’apparition de TMS. C’est crucial pour vous permettre de rester efficace sur votre lieu de travail.

Aujourd’hui, beaucoup d’emplois sont soumis à une réglementation stricte et certaines adaptations sont désormais obligatoires, selon le secteur, afin de garantir aux collaborateurs de bonnes conditions de travail[6].

Mais, tout domaine confondu, il s’agit de se concentrer sur plusieurs points essentiels[7] :

  • Aménagez votre poste de travail de manière optimale : il doit être à la bonne hauteur et ergonomique, et votre écran doit être à une distance correcte de vos yeux (50 à 60 cm) ;
  • Améliorez votre posture assise : vos genoux doivent former un angle droit, votre tête doit être droite sans trop de tension dans la nuque et vos coudes à 90° ;
  • Travaillez l’intensité lumineuse de votre espace de travail : évitez les lumières trop fortes, la poussière sur votre écran et ajustez l’intensité lumineuse de votre ordinateur ;
  • Analysez votre environnement sonore et mettez en sourdine les notifications ou les bruits répétitifs ;
  • Obligez-vous à prendre des pauses en extérieur pour vous aérer et marcher un peu ;
  • Envisagez une autre répartition du travail au sein de votre équipe si certaines tâches qui vous sont assignées ne vous conviennent pas/plus ;
  • Ayez tout le matériel nécessaire à portée de main afin de vous éviter de faire des allers-retours incessants ou de monter et descendre continuellement ;
  • Si vous sentez qu’une charge est trop lourde à porter, n’hésitez jamais à demander de l’aide à vos collègues ;
  • Demandez à votre employeur des séances de formation concernant l’optimisation de l’ergonomie de votre lieu de travail ;
  • Portez des vêtements adaptés ;
  • Changez régulièrement de posture, étirez-vous, levez-vous et bougez vos articulations.

Si je souffre d’un TMS : que faire et qui consulter ?

Si vous sentez des douleurs poindre à différents endroits de votre corps, la règle d’or sera toujours la même : bougez ! Car en cas de troubles musculosquelettiques, l’immobilisation d’un membre ou le repos complet n’est jamais conseillé.

Parlez-en ensuite à votre médecin traitant qui connaît votre dossier médical et saura vers quel spécialiste vous diriger. L’idée est de vous aider à remettre correctement votre corps en mouvements et à reprendre de bonnes habitudes donc si le problème est pris en charge assez tôt, vous n’aurez pas besoin d’un chirurgien ou de médicaments. Un bon kinésithérapeute, ostéopathe ou chiropracteur, selon votre pathologie, pourra très certainement résoudre votre problème !

 

DKV. Les meilleurs soins. Pour toute la vie.

Les troubles musculosquelettiques sont malheureusement courants. Et lorsqu’une prise en charge médicale s’impose, il est parfois compliqué d’en assumer les frais. Chez DKV, notre mission est de vous proposer des solutions d'assurance qui vous protègent et vous rassurent pour que vous puissiez profiter pleinement de votre vie. Prendre soin de vous, c'est préserver votre capital santé le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Quels que soient vos besoins, il existe une formule DKV qui vous correspond.

 

Pour toutes informations complémentaires concernant les caractéristiques et exclusions principales des produits DKV, vos droits et obligations, veuillez consulter les Conditions Générales, les Conditions Tarifaires et les Documents d’Information Produit (IPID) avant de souscrire. Ces documents sont disponibles auprès de votre intermédiaire d’assurances, sur www.dkv.be ou gratuitement auprès de DKV Belgium.

DKV Belgium S.A. | Rue de Loxum 25 | 1000 Bruxelles | www.dkv.be | Tél. : +32(0)2 287 64 11 | R.P.M. 0414858607, entreprise d’assurances de droit belge agréée sous le n°739, sous le contrôle de la Banque Nationale de Belgique, dont le siège est situé à 1000 Bruxelles, Bld de Berlaimont 14, fabricant des produits DKV : soins dentaires, frais ambulatoires, hospitalisation et perte de revenus. Ces produits sont soumis au droit belge (branche 2 ‘maladie’ et/ou branche 18 ‘assistance’). Offre via votre intermédiaire d’assurances et/ou via www.dkv.be. Contrat à vie, non résiliable par l’assureur, sauf exceptions prévues par la loi. Pour les plaintes relatives à la gestion ou à la mise en œuvre de ces produits, veuillez vous adresser au service Quality Control de DKV Belgium S.A. par courrier à l’adresse suivante : rue de Loxum 25, 1000 Bruxelles, par mail à Qualitycontrol@dkv.be ou via le formulaire disponible sur notre site internet www.dkv.be/fr/contact/une-plainte et, en 2ème ressort, à l’Ombudsman des Assurances par courrier à l’adresse suivante : square de Meeûs 35, 1000 Bruxelles, par mail à info@ombudsman-insurance.be ou par téléphone au +32 (0) 2 547 58 71. Ce document est un support commercial au sens de l’A.R. du 25 avril 2014 imposant certaines obligations en matière d’information lors de la commercialisation de produits financiers auprès des clients de détail.


[1] https://www.aviq.be/sites/default/files/documents_pro/2022-05/Fiche-deficience-et-emploi-Fiche19-TMS.pdf

[2] https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/maladies-non-transmissibles/troubles-musculo-squelettiques

[3] https://www.beswic.be/fr/themes/troubles-musculosquelettiques-tms

[4] https://www.preventiondestms.be/fr/category/causes

[5] https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/maladies-non-transmissibles/troubles-musculo-squelettiques

[6] https://www.preventiondestms.be/fr/prevenir-les-tms

[7] https://www.preventiondestms.be/fr/category/solutions