22 sep 2023

Comment développer une relation efficace avec son médecin traitant ?

Depuis quelques années, la relation entre le patient et son médecin généraliste a été mise à rude épreuve. En cause : une quantité de travail de plus en plus importante du côté du praticien, une pandémie qui a dépersonnalisé une partie des consultations et une digitalisation grandissante, notamment de nos dossiers médicaux, qui peuvent être sources de questionnement quant à la confidentialité des données qui sont transmises, ainsi qu’à la qualité des soins qui seront prodigués à l’avenir. Dans ces circonstances, une relation de confiance entre le médecin généraliste et sa patientèle est indispensable afin de garantir des soins de qualité. Dès lors, comment développer une relation positive et de confiance ? Comment participer, en tant que patient, à l’élaboration d’un tel contact ?

 

Le rôle du médecin généraliste

Le SPF Santé publique définit le rôle du médecin généraliste comme « le premier point de contact pour les problèmes de santé au sens le plus large[1] ». Concrètement, au quotidien, le médecin généraliste assure et coordonne le suivi médical du patient. Au-delà de cet accompagnement, il représente une source de soutien et de support pour le malade et sa famille. Véritable relais entre le patient et le monde médical, le médecin généraliste a, par ailleurs, vu sa fonction évoluer fondamentalement ces dernières années…

En cause notamment : la pandémie du covid-19, combinée aux nombreuses avancées technologiques. Ainsi, les médecins généralistes donneraient de plus en plus de téléconsultations depuis la pandémie[2]. Cette évolution est bien sûr prometteuse en termes de suivi du patient et de récolte de données, mais qui induit un éloignement forcé avec le malade. D’après le Professeur Fabrizio Asioli, les patients souffriraient de la situation, au point de provoquer, dans certains cas, un manque de confiance vis-à-vis du spécialiste et de la médecine en général[3]. Car en plus de la distance avec le praticien, les malades doivent désormais composer avec des consultations souvent plus courtes qu’en présentiel : en effet, une consultation au cabinet durerait en moyenne 21 minutes, là où une téléconsultation ne durerait qu’une dizaine de minutes seulement[4].

S’il est bien entendu nécessaire de suivre l’évolution et les progrès technologiques, il apparaît, dans le même temps, primordial de développer des relations de confiance et une communication efficace entre le médecin et son patient : une étude publiée dans la revue scientifique Plos ONE a d’ailleurs établi des résultats significatifs sur l’état de santé du patient lorsque la relation de ce dernier avec son médecin est au beau fixe[5].

 

La communication entre le médecin généraliste et son patient

Mais comment établir une communication efficace entre le patient et son médecin généraliste ? Comme dans toute relation, la volonté doit émaner des deux parties et chacune doit être prête à s’investir entièrement pour la réussite de l’opération.

 

Du côté du médecin

 

Une écoute attentive

Tout d’abord, pour le médecin, il convient d’adopter, lors des consultations, une écoute attentive de ses patients. Cette dernière contribuera à leur prouver l’implication de leur médecin non seulement dans leur traitement, mais également, de manière plus générale, dans leur vie. Car pour certains patients âgés ou isolés, le médecin traitant est un véritable membre de leur cercle social. Une bonne écoute commence dès les premières minutes du rendez-vous, lors des premiers échanges de courtoisie. S’ils peuvent sembler dérisoires, ils recèlent pourtant une foule d’informations qui permettront au praticien de livrer un diagnostic le plus complet possible. Cette écoute attentive doit se poursuivre tout au long de l’entretien pour réajuster les premières conclusions si nécessaire.

 

Communication adaptée

Comme le rappelle la brochure du SPF Santé publique dédiée aux droits du patient, le médecin doit communiquer les informations médicales « dans un langage clair adapté au patient[1] ». Âge, formation, capacités de compréhension… Autant d’éléments qui devront être pris en compte pour délivrer un message qui soit le mieux reçu et compris possible. À ce sujet, le Dr Jacques Auger, médecin en Charente-Maritime, confiait d’ailleurs au journal Le Figaro avoir pris l’habitude, après vingt-cinq ans de pratique de la médecine, de vérifier si ses conseils étaient clairement compris par le patient, mais aussi acceptables en fonction de son mode de vie, de ses convictions… En travaillant de la sorte, ses patients étaient plus enclins à suivre ses conseils, ceci augmentant forcément les chances de guérison ou de stabilisation de la pathologie[2].

Au moment de livrer le diagnostic, en particulier s’il s’agit de pathologies graves qui peuvent effrayer le malade, ainsi que les informations relatives à la prise en charge du patient et à son traitement, le médecin devra donc éviter tout jargon médical difficilement accessible à son interlocuteur et vulgariser un maximum les informations afin qu’elles soient compréhensibles par lui.

 

Compassion plus qu’empathie

Si le discours doit être clair, compréhensible et accessible, il doit aussi montrer à quel point le médecin s’investit dans le problème qui concerne son patient. À ce sujet, le professeur Epstein parle de compassion plus que d’empathie[8]. Selon lui, c’est en s’investissant pleinement et émotionnellement dans la relation avec son patient que l’on peut véritablement créer une relation solide qui influera directement sur « l’assurance et le confort psychologique du patient[9] ».

 

Du côté du patient

 

Aucune relation n’est viable à long terme si elle fonctionne à sens unique. Si le médecin joue un rôle crucial dans l’établissement d’une relation de confiance avec les patients, ces derniers doivent eux aussi s’investir afin d’être soignés au mieux.

 

Informer son médecin traitant

Il est indispensable d’informer son médecin traitant le plus complètement possible. Afin d’éviter les oublis éventuels, n’hésitez pas à prendre des notes en amont de votre rendez-vous et à lui demander de créer pour vous un Dossier Médical Global (aussi connu sous le nom de DMG). Opérations antérieures, traitement… Le DMG reprend tout votre historique santé. Votre dossier permet surtout au corps médical de vous accompagner plus efficacement et, grâce à lui, vous éviterez les examens inutiles et bénéficierez d’un remboursement intéressant sur le prix de vos consultations chez le médecin généraliste.[10]

 

Éviter la dissimulation

Qui dit bonne communication dit forcément prise en charge efficace. En tant que patient, dissimuler certaines informations ou ne pas aborder consciemment certains sujets peut vous porter préjudice. Antécédents médicaux, allergies, les symptômes et leur durée précise, changement notable de votre santé… Autant d’éléments qui seront très utiles lors de votre prise en charge. En cas de gêne, rappelez-vous que le médecin est tenu au secret médical. Par conséquent, tout ce qui sera dit ou découvert lors de la consultation ne sera divulgué qu’aux professionnels du secteur médical qui seront directement impliqués dans votre traitement et, si vous le souhaitez, à une personne de confiance que vous aurez vous-même choisie.

 

Oser se renseigner

En tant que patient, vous avez bien entendu le droit d’être correctement informé de votre état de santé, si vous le souhaitez. C’est d’ailleurs une obligation du praticien de vous communiquer les données le plus clairement possible. Néanmoins, il arrive que, malgré tout, certains points posent question : éclaircissements sur la pathologie, effets secondaires, traitements alternatifs, programme de soin… N’hésitez pas à interpeller votre médecin généraliste. Ce dernier vous apportera volontiers les données manquantes, de quoi vous permettre de débuter un éventuel traitement de la manière la plus sereine possible.
 

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